Benchmark : tourisme responsable et réseaux sociaux — octobre 2021
“Tourisme responsable”, “tourisme durable”, “slow tourisme”, ça doit vous parler ? Aujourd’hui, nombreuses sont les destinations qui ont décidé de se lancer et de proposer des alternatives plus responsables à leurs communautés. Certaines ont déjà bien ancré cette démarche dans leur stratégie touristique, d’autres débutent et évoluent au fil des mois, en proposant des éco-gestes, des wordings de sensibilisation, etc.
Les destinations sont donc de plus en plus mobilisées et impliquées dans cette démarche sur leurs réseaux sociaux, que ce soit pour limiter les flux dans les zones déjà très touristiques, ou sensibiliser les communautés à la faune et la flore dans les espaces naturels, très plébiscités depuis la crise sanitaire. D’autres préfèrent miser sur les mobilités douces en proposant, via leurs réseaux sociaux, de nombreuses alternatives à la voiture.
La mobilité douce
©Facebook-@La Rochelle Tourisme
De plus en plus de destinations mettent en avant la pratique des mobilités douces (à vélo, à pied, à cheval, en bateau), pour remplacer l’utilisation de la voiture, que ce soit en ville ou dans des lieux plus préservés. C’est le cas notamment de La Rochelle Tourisme qui, sur Facebook, incite sa communauté à laisser la voiture au parking, et à profiter des pistes cyclables aménagées. C’est pour eux “le meilleur moyen” pour visiter la ville.
Jura Tourisme a également misé sur les mobilités douces, en partageant par exemple dans ce post les 5 bonnes raisons de découvrir le Jura à cheval. Peu de commentaires, mais une communauté conquise par ce type de proposition.
©Facebook-@Jura Tourisme
©Instagram-@Pays basque Tourisme
Au Pays Basque, l’accent est très souvent mis sur la pratique du vélo ou de la randonnée, avec dans chaque wording un éco-geste ciblé afin de sensibiliser leur communauté à la protection des lieux. Mais traiter d’un tel sujet n’empêche pas de proposer un contenu plaisant et esthétique.
Consommer et promouvoir l’économie locale
Encore un sujet au cœur des démarches des destinations touristiques, mais également d’un grand nombre de leurs utilisateurs. A la suite des divers confinements, une envie et un besoin de consommer local et en circuit court se sont fortement fait ressentir, et les producteurs locaux ont tiré leur épingle du jeu en cette période.
©Instagram-@Alsace Tourisme
Tourisme Alsace en parle notamment dans ce post Instagram, qui n’a cependant touché qu’une petite part de leur communauté. Cela peut notamment être dû à son format paysage, moins optimisé qu’un format carré par exemple. Le wording permet une valorisation des acteurs locaux par un lien en bio et la mention d’hashtags tels que : #SlowTourism #BeGreen #locavore #circuitscourts
©Facebook-@Béarn Pyrénées Tourisme
En Béarn Pyrénées, les producteurs locaux sont également mis à l’honneur sur Facebook, avec notamment ce post autour du fromage. Le wording est concis mais clair avec une photo créative. En commentaire, on observe des questions pratiques et des réponses qui concordent avec l’esprit du post : promouvoir le travail des producteurs locaux et le circuit court.
Préservation des espèces protégées
A Marseille, les activités sont diverses, mais tout le monde n’a pas la chance de croiser un banc de dauphins lors d’une balade en mer. Et pour les chanceux, il y a quelques règles à respecter, qui ne sont pas toutes connues ou appliquées. L’occasion, grâce à ce post Instagram, de sensibiliser à la protection de cette espèce animale.
©Facebook-@Esprit Parc National
Esprit Parc National, fervent protecteur des espèces animales ainsi que de la flore, a posté sur Facebook plusieurs photos de l’écureuil roux dans le Parc du Mercantour. Un wording construit, précis, qui incite la communauté à se rapprocher d’un professionnel pour une balade, pour ne pas nuire à cette espèce protégée.
Lors de ce benchmark, il a été constaté que les posts instagram étaient plus difficiles à lister, les wordings étant souvent très courts et simplement contemplatifs de la photo. Sur Facebook, les communautés s’interrogent davantage sur ces points de sensibilisation en posant des questions autour des éco-gestes et sont également demandeuses de conseils et de retours d’expérience. Les destinations ont tendance à proposer davantage un wording responsable sur ce réseau.
Les publications recensées et analysées sont principalement axées sur la flore et la pratique des mobilités douces en montagne ou en ville. On vous réserve les sujets de la protection animale et la préservation du patrimoine pour l’article du mois prochain !
On espère que ce benchmark inspirera vos prochaines publications.