Dans un monde où les tendances évoluent à vitesse grand V, rester à la pointe n’est pas juste un avantage, c’est une nécessité. Ces derniers temps, le boss d’Instagram (👋 Adam Mosseri) nous a pas mal nourri d’infos sur ce réseau. Essor du dark social, fin des hashtags, course inutile aux followers… Des réflexions qu’on a déjà abordées dans la newsletter Tempête de cerveaux qu’on édite chaque semaine pour les clients de l’agence. Mais comme on t’aime bien, on décrypte ces phénomènes pour toi ici aussi et on te donne nos conseils pour en tirer parti !
Les feeds sont morts 💀
Selon Adam, les jeunes passent plus de temps dans les DMs que dans les stories et plus de temps dans les stories que sur leur feed. Et en même temps, c’est compréhensible. On ne va pas partager le même contenu à notre mamie 2.0 qu’à nos ami.e.s (pas sûrs qu’elle sache ce qu’est un pov ou un dump 🙄). C’est ce qu’on appelle le dark social, l’univers parallèle des réseaux sociaux où les conversations et les partages se font en toute intimité, loin des likes et des commentaires publics.
🫶 Pourquoi on adore :
Relation privilégiée et de proximité : dans un monde numérique où tout semble à la vue de tous, le dark social offre un espace d’intimité et de confidentialité. Les conversations et les partages se font dans un cadre plus perso et sécurisé, permettant aux utilisateurs de tisser des liens plus forts. Il paraît même que la gen Z utilise les stories ou les Reels (en les partageant à leur crush) pour dragouiller sur Insta (chelou 🤔) !
Communauté fidèle et (très) engagée : le caractère privé et exclusif du dark social favorise le regroupement de communautés (🙋♀️ les canaux de diffusions) avec des membres qui partagent des valeurs communes. L’engagement est généralement fort, car les utilisateurs se sentent valorisés et compris. Rien de mieux pour établir une relation durable avec sa communauté 🤝 !
Moins de pression dans le contenu partagé : ici, on n’est pas sur du contenu léché qui doit frôler la perfection. Avec le dark social, c’est à la cool et on ne se prend pas la tête pour le partage de contenu. On peut s’exprimer de manière plus authentique et spontanée, sans la crainte du jugement public. En gros, des relations plus sincères 🙌 !
Des prises de parole pas (encore) sujettes aux ads : l’un des avantages du dark social, c’est qu’on est à 100% sur de l’organique ! L’occasion de déployer des stratégies plus subtiles et plus authentiques, qui répondent (vraiment) aux attentes de notre communauté.
👉 Mise en application :
1️⃣ Un canal de diffusion 100% actu : cet hiver, certaines stations de ski comme Orcières Merlette ont utilisé les canaux de diffusion pour partager des photos du territoire en temps réel (c’est d’ailleurs le nom qu’ils ont choisi pour leur canal, simple et efficace 👌), des infos pratiques sur les horaires d’ouverture des pistes ou encore des événements. Pratique pour les locaux ET pour les visiteurs, on valide fort !
2️⃣ Des stories FAQ originales : on se souvient encore des stories de WeCanDoo à l’approche des fêtes de fin d’année, on avait A-DO-RÉ ! En utilisant le sticker question, ils proposent à leur communauté de décrire la personne qu’ils veulent gâter pour les fêtes et leur font des suggestions de cadeaux hyper-personnalisées. Ce qu’on aime : le fait qu’ils montrent leur expertise +++, les réponses uniques et personnalisées, mais qui donnent des idées à tous et le côté #greenIT des stories (et oui, elles polluent moins qu’une publication dans le feed 💚) !
3️⃣ L’utilisation du sticker “ajout perso” : en tant que desti, on peut inciter notre communauté à poster du contenu en story en créant un sticker “ajout perso”. C’est plus subtil et moins incitatif que si on leur demandait directement “partage nous ta plus belle photo à xxx”. En tant qu’utilisateur, c’est super easy et ça donne envie de participer au mouvement ! Le + : on reçoit une notif et on peut voir qui a utilisé le sticker qu’on a mis en story. Petite nouveauté : le sticker a eu droit à un relooking et est très souvent accompagné d’une phrase écrite en jaune/blanc (exemple Pays de Gourdon Tourisme 👇). C’est le nouveau sticker “ajout perso template”. L’ajout perso classique, lui, ne gardera pas le texte quand une autre personne l’utilise (exemple Anjou Tourisme 👇) !
💡 Nos conseils à l’ère du dark social :
Sois régulier : que ce soit en stories ou via les canaux de diffusion, maintiens une régularité dans tes publications ! Si ta commu s’est abonnée, c’est qu’elle s’attend à avoir des news régulièrement.
Teste les nouvelles fonctionnalités : stickers, templates, canaux de diffusion… Exploite les nouvelles fonctionnalités et diversifie tes contenus.
Sonde régulièrement ta communauté et vois ce qu’elle aime : bons plans, exclus, actus… Le dark social permet d’être plus proche de sa commu. Incite-les à interagir (via les sondages par exemple), demande-leur ce qu’ils préfèreraient voir sur ton canal et utilise les réponses pour affiner ton contenu !
Du naturel et de la spontanéité, c’est ça qu’on veut : crée un lien plus fort et encore plus privilégié avec ta commu en adoptant un ton décontracté et en postant du contenu authentique. Ça donnera l’impression d’être dans une conv de potes 🤙 (et c’est toujours plus sympa qu’un ton institutionnel) !
De la créativité +++ : les stories ou les canaux de diffusion, c’est un peu l’endroit freestyle ! L’occasion de tester de nouveaux contenus pour voir ce qui marche auprès de ta commu.
⚡️ Comment on juge que ça marche ?
Qui dit dark social, dit contenu partagé en privé (la plupart du temps) et donc difficilement mesurable. Quelques indicateurs nous permettent quand même d’avoir un aperçu de la performance de nos contenus : le nombre de partage de Reels, les réactions sous les stories, le nombre d’utilisation d’un sticker “ajout perso” ou encore les réactions/réponses dans les canaux de diffusions.
Les hashtags, c’est has been 🫡
On a tous connu la course aux hashtags, cette manie de pimenter nos posts avec #travel, #france, ou encore #picoftheday. Aujourd’hui, les réseaux sociaux semblent bel et bien tourner la page (#StopLesHashtags 🫷). Sur Threads, le petit dernier de Meta, on peut toujours mettre le signe dièse, mais il apparaît comme un mot surligné en bleu et converti en hyperlien (sans le fameux #). Si on scrolle sur X (on s’y fait toujours pas à ce nouveau nom de Twitter nous 🙄), on remarque que plus personne n’utilise de hashtags (“presque plus”, on s’emballe un peu). Il suffit simplement de taper un mot dans la barre de recherches et tous les posts qui comportent ce mot s’affichent. Sur Instagram, les statistiques d’il y a quelques mois encore nous permettaient de savoir la part de personnes touchées grâce aux hashtags. Désormais, il ne nous fournit plus ce KPI. Bref, tu l’auras compris, les hashtags, c’est has-been.
🚫 Pourquoi tu dois absolument arrêter :
Les algorithmes ont évolué : les réseaux sociaux comme Instagram ou X ont modifié leur algorithme pour qu’ils priorisent davantage les interactions significatives. L’impact des hashtags sur la visibilité des posts est donc en diminution. Il ne s’agit plus de créer du contenu auprès de la plus large audience possible, mais de créer du contenu OPTIMISÉ pour qu’il ressorte auprès des bonnes personnes.
Merci l’IA : elle est capable de comprendre les préférences individuelles des utilisateurs pour personnaliser leurs fils d’actu en conséquence et d’analyser les contenus pour les classer correctement, sans que les hashtags soient nécessaires comme balises de contenu !
Quand c’est trop, c’est trop : avec des millions de hashtags existants, la saturation est un réel problème. Beaucoup de hashtags populaires sont tellement utilisés qu'ils deviennent peu efficaces pour cibler des audiences spécifiques (les pires : #foryoupage sur TikTok ou #picoftheday sur Insta 🙅).
Les utilisateurs ne sont pas dupes : aujourd'hui, les utilisateurs sont de plus en plus avisés et peuvent considérer les posts avec de nombreux hashtags comme du spam ou de la sur-promotion, ce qui peut nuire à l'engagement !
💡 Nos conseils pour optimiser ton contenu (sans hashtag of course) :
Explorer les mots-clés : lance-toi dans une chasse au trésor en identifiant les mots-clés que tes cibles utilisent le plus sur les moteurs de recherche des réseaux sociaux !
Optimise ton social SEO et ton SMO : si en lisant ce titre, tu viens de te dire “non mais de quoi ils parlent là ?“, alors on te fait un petit rappel ! Quand on parle de social SEO, on fait référence aux techniques pour améliorer la position de ton contenu organique dans les moteurs de recherche des réseaux sociaux. Le SMO , c’est toutes les techniques pour améliorer la diffusion organique de tes contenus via les algorithmes des réseaux sociaux. Notre conseil : affine tes légendes, ton storytelling et n’hésite pas à intégrer des mots-clés pertinents dans tes publications pour améliorer leur référencement.
Rend tes visuels accessibles : l’IA est ton alliée dans la reconnaissance des images et des vidéos. Donne-lui un petit coup de pouce en ajoutant des textes alternatifs sur tes photos et des sous-titres sur tes vidéos. Non seulement tu rends tes contenus plus accessibles, mais tu t’assures qu’ils soient compréhensibles et classables par les algos. Psst : comme il n’est pas possible de mettre du texte alternatif sur une vidéo, tu peux très bien ajouter la description de ce que l’on voit dans celle-ci à ton wording ! (🎁)
Utilise les nouvelles fonctionnalités des réseaux : sur Instagram, on peut désormais choisir d’ajouter des “Sujets” lorsque l’on upload un Reel. Le must pour que l’algo présente ton contenu à un public plus engagé et intéressé 😎 !
👉 Mise en application :
Pour illustrer tout ça, on t’a déniché un post (presque) parfait, qui prouve qu’on peut briller sans une avalanche de hashtags ! Ce Reel d’Ottawa mise sur un récit captivant et des tags de lieux et de comptes qui incitent à la découverte et à l'interaction. La pertinence et la qualité du contenu règnent sur le besoin de hashtags. Ici, on retrouve des descriptions (très) détaillées, un CTA engageant (au début du wording avec le SAVE en majuscule) ainsi qu’une mécanique ludique à la fin pour inviter ses amis à voir le post 💯 ! La petite initiative qu’on aime pour chouchouter l’accessibilité numérique et le social SEO : la description de la vidéo en fin de wording. Oui, on te voit venir, il y a 4 mots dièses dans cette publication… personne n’est parfait. 🤭
La course aux followers, ça sert à rien 🙅
Que ce soit sur Instagram, Facebook, X, TikTok ou Threads, le nombre de followers est toujours affiché de manière bien visible et facile à trouver. Et pourtant, se fier à ton nombre de followers n’est pas un bon indicateur de la valeur de ton compte. Mais alors, qu’est-ce qui compte vraiment ? Les INTERACTIONS SIGNIFICATIVES of course.
🤔 Pourquoi regarder les interactions significatives :
Les commentaires, les likes, les partages et les enregistrements indiquent que ton contenu est pertinent et précieux pour ton audience. C’est un indicateur beaucoup plus fiable de l’impact réel de ta présence sur les réseaux sociaux ! D’ailleurs chez md, les enregistrements c’est un peu comme le Graal 💜
L’algorithme Instagram favorise les contenus qui génèrent des interactions. Un post avec beaucoup de commentaires sera plus susceptible d’apparaître dans les fils d’actu des utilisateurs ! Et si ton contenu est bien pensé et optimisé pour l’algo (👋 SMO), il sera visible, peu importe ton nombre de followers. Il est montré aux utilisateurs qui sont le plus susceptibles de l’apprécier, même s’ils ne suivent pas ton compte. Avant : plus tu avais d’abonnés, plus ils étaient atteints et plus tu avais d’interactions. Aujourd’hui : ton contenu est diffusé à une cible affinitaire qui va au-delà de la sphère d’abonnés que tu as construite.
Les pratiques des utilisateurs ont changé. Aujourd’hui, ils ne voient plus uniquement le contenu des comptes qu’ils suivent. Les algos recommandent des contenus sur la base des intérêts et des interactions passées (c’est l’ère des suggestions 😎), plutôt que des abonnements. Grosso modo, même si quelqu’un suit ton compte, il ne verra pas forcément ton contenu s’il n’intéragit pas souvent avec tes publications.
Les interactions permettent de maintenir une relation de proximité avec tes abonnés, ce qui est essentiel pour développer une communauté fidèle et engagée. Et oui, ce n’est pas parce-qu’on a dit juste au-dessus que ton contenu était moins montré à tes abonnés qu’il faut les zapper pour autant. Les gens qui te suivent déjà méritent d’être chouchoutés. Et ça passe par notre conseil fav : ne néglige pas la modération. C’est une étape qu’on a souvent tendance à laisser de côté, pourtant elle est hyper importante pour tisser des liens durables avec ta commu. Et une conversation engageante et engagée, ça génère des interactions !
Dans un monde où les réseaux sociaux sont des terrains de jeu en constante évolution, l’adaptabilité et l’engagement sont cruciaux. Les récentes déclarations d’Adam Mosseri ont mis en lumière des changements significatifs dans la manière dont les utilisateurs interagissent sur Instagram, nous permettant ainsi d’optimiser nos contenus pour qu’ils répondent au mieux à leurs attentes. En résumé : il vaut mieux avoir peu d’abonnés, mais beaucoup d’engagement avec une communauté SOLIDE.
Très intéressant, merci beaucoup !