

Discover more from Hors-saison
Les coups de cœur de la team aux #ET19
Inspirante ! C’est comme ça qu’on pourrait qualifier cette dernière édition des rencontres nationales du etourisme. En plus d’avoir créé un événement dans l’événement (#Superbigbosssocialmedia), la team présente sur place a vu s’enchaîner des plénières et des ateliers traitant de thématiques plus que d’actualités : transitions dans le tourisme, meufs, nouveaux imaginaires du voyage ou encore communication responsable. Et s’il y a bien une prise de conscience, on se rend compte qu’il nous reste quand même du chemin à parcourir sur tous ces sujets-là (peut-être la faute à nos nombreux paradoxes, comme l’a très bien expliqué Jean-Baptiste Soubaigné). En attendant, on a relevé de belles idées et de nombreuses initiatives qui nous laissent penser que l’on va dans le bon sens. Et ça tombe bien, on voulait vous les partager !
Meufs
Elles sont arrivées sur scène en mode badass sur fond de techno pour nous parler de concepts essentiels (et pourtant bien négligés) 👉 c’était la plénière incroyable des « meufs ». Bien que le secteur du tourisme soit principalement féminin, il perpétue des modèles sociaux profondément enracinés comme le sexisme ordinaire, l’inégalité salariale ou encore l’invisibilisation. Comme l’a dit Laurence Giuliani, « il est grand temps de renoncer à ce système qui n’est pas neutre, qui n’est pas égalitaire et qui est violent ». Pour ça, une idée forte à retenir : tou.te.s des allié.e.s 🐧. Chacun.e.s d’entre nous doit apprendre à sortir de sa complicité silencieuse pour devenir un allié. Comme Delphine (et toutes les autres meufs de la salle), on ressort de cette plénière en mode girl power avec le sentiment de peut-être pouvoir (enfin) faire bouger les choses de ce côté-là dans le secteur du tourisme ! Et ça, c’est le kiffe 💪
Un grand bravo à ces meufs qui ont pris la parole : Laurence Giuliani (AKKEN), Claire Louerat (Clalou), Sophie Moreau (We Bloom) et Cécile Valéro (Avéré).
Décarboner le tourisme : du (très) concret en Nouvelle-Aquitaine
80% des touristes rejoignent la Nouvelle-Aquitaine avec des modes de transports carbonés ! Alors pour inverser la tendance, une démarche collective est née entre le CRT Nouvelle-Aquitaine, l’ADT 64, les Offices de Tourisme du Pays-Basque et même certains partenaires privés comme les voyagistes Terres d’Aventure ou Respyrénées. L’objectif : proposer des alternatives moins émettrices de CO2 pour voyager dans la région. C’est comme ça qu’une vingtaine de séjours « bas carbone » ont vu le jour. Comme Sébastien l’a très bien résumé dans son dernier article, ces séjours sont de formidables outils de communication qui permettent, en étant largement diffusés, de porter un nouvel imaginaire du voyage. Et ce qu’on a trouvé encore plus intéressant, ce sont tous les dispositifs qui ont été mis en place pour en arriver là. En résumé 👉ERC : Éviter, Réduire, Compenser.
Pour en savoir plus, on vous invite à visionner le replay de cet atelier animé par Sébastien Répéto et Cédric Chabry (Kairn) dans lequel Amandine Southon (CRTNA) et Emilie Roy (ADT 64) présentent cette approche territoriale de “séjours bas carbone”.
La communication décalée et engagée de la station des Arcs
Panda time 🐼 ! Bien plus qu’une mascotte, la vidéo d’un panda qui pousse une personne du télésiège qui vient de jeter son mégot par terre a fait plus de 500 000 vues. Et ce n’est qu’une action parmi tant d’autres ! Depuis sa création en 1968, la station des Arcs mise sur une approche responsable, même dans leur communication. Sensibilisation à la préservation de l’eau, à la gestion des déchets mais aussi beaucoup à la mobilité douce (surtout quand on sait que 52% de l’empreinte carbone d’une journée au ski provient des transports), la station ne manque pas d’idées pour sensibiliser sa communauté sans paraître moralisatrice. Et ce n’est pas Gauthier, notre expert de la montagne, qui vous dira le contraire ! La recette made in Savoie : ton positif (option pas de côté si possible) + contenu qualitatif = 💚.
Marion Grognet et Thomas Butty (Les Arcs) donnent tous leurs tips dans cet atelier, à visionner sans modération !
L’actu qui bouleverse la communication digitale
Ou LA conférence durant laquelle Lucy a activé le mode groupie, assise au premier rang, pour soutenir Delphine lors de sa première intervention aux #ET19 🫶 ! En résumé, voici 5 actus qui bouleversent la communication digitale depuis quelques mois :
L’inflation : 3/4 des Français se sentent impactés par la baisse du pouvoir d’achat. Ce qui bouleverse à tous les niveaux le cycle du voyageur (recherche de contenus plus économiques, choix de destination, consommation sur place, etc.). La solution MD : adapter son offre aux réseaux sociaux et aux habitudes de consommation des utilisateurs (sur TikTok, ça pourrait être intéressant de proposer des bons plans pas chers car la cible peut être plus jeune et donc avoir un faible pouvoir d’achat, là où d’autres réseaux sociaux comme Pinterest pourraient peut-être nous permettre de proposer des offres plus coûteuses).
L’environnement : 77% des Français déclarent vouloir voyager de manière plus durable au cours des 12 prochains mois. Pour répondre à cette volonté grandissante du voyage plus « responsable », ça implique de repenser toute son approche stratégique, mais aussi et surtout sa communication (on pense au fond ET à la forme) !
La relation habitants-touristes : exit la vieille rengaine des Parisiens qui viennent envahir le reste de la France pendant les vacances ! L’objectif : éviter la scission entre habitants et touristes en s’adressant à toutes les cibles. Comme le résume très bien Delphine, il faut faire passer « le bon message, au bon moment, aux bonnes personnes » !
Le tourisme sportif : 70% des sportifs choisissent leur desti en fonction de leur discipline sportive ! Une bonne raison de valoriser les atouts et le savoir-faire sportif de son territoire.
La Gen Z : ceux qui préfèrent Instagram et TikTok pour faire leur recherche plutôt que Google (oui oui) ! Il faut s’adapter à leurs pratiques digitales ET touristiques. À tester (avec modération) : le newsjacking !
Pour en savoir plus, on s’assoit confortablement et on visionne le replay de cet atelier où les visions de Delphine Vinet (MD) et Paul Roy (We Like Travel) s’entrecroisent au sujet du social media.
Décarboner l’alimentation : pourquoi, comment et quel rôle pour les OGD ?
30 degrés ☀️. C’est la température qu’il a faite à Pau le jour de cet atelier (on précise quand même que c’était un 11 octobre…). Bien souvent, quand on parle de réchauffement climatique, on a tendance à aborder systématiquement la première émission de GES qui en est responsable : les transports. Or, notre alimentation (et notamment la consommation de viande) pèse pour environ 26% du total des émissions de GES en France. C’est aussi un impact considérable ! Avec les 2 milliards de repas qu’ils servent chaque année, les restaurateurs ont forcément un rôle à jouer dans cette transition. Et dans le tourisme, comment fait-on ? Adélaïde a bien pris soin de noter quelques bons exemples du côté de La Rochelle Tourisme et Evénements :
Cursus de formation avec L214 dans l’objectif d’éveiller les consciences et de sensibiliser les restaurateurs à la cuisine végétale ;
Démarche collaborative avec le Food Index for Good pour accompagner les restaurateurs ;
Mise en place d’une Charte traiteur radicale sur tous les événements (à minima une alternative végé, produits frais et locaux, etc.).
Nicolas Martin (La Rochelle Tourisme et Evénements), Julie Compte-Gabillon (Suzani) et Eva Genel (Food Index For Good) en parlent bien mieux que nous !
Sincérité, transparence, inclusivité, assumons un rôle pour le tourisme !
L’image du tourisme est devenue générique. La plupart des photos que l’on voit sont prises sous un grand soleil, mettent en scène de beaux figurants ou encore des couples hétérosexuels. Il y a un gros travail de déconstruction à faire qui est nécessaire pour représenter toute la diversité de notre population dans la communication touristique. Mais quel est le rôle des OGD dans tout ça ? C’est la question qu’à posé Sébastien à Aurélie Loubes (CRT NA) et Camille Ract (Auvergne Rhône Alpes Tourisme). Bien plus que des causes, ce sont des sujets sociétaux et environnementaux dont il est de leur responsabilité de s’engager de manière cohérente et sincère. S’il reste encore du chemin à parcourir, leurs témoignages nous montrent le champ des possibles.
👉 Mention spéciale à Loïc Graniczny (OT Bordeaux) pour son témoignage qui nous a tous touchés, surtout Coralie, notre responsable éditorial, à qui ce sujet tient particulièrement à cœur (y’a qu’à voir le dernier benchmark qu’elle a rédigé pour l’agence) !
Mobilité avec ajout de service : nouveau graal de l’attractivité touristique ?
Pas de mobilité, pas de voyage 🙅♀️. Sauf qu’aujourd’hui, les enjeux autour de la mobilité sont nombreux dans le tourisme. C’est sur cette thématique que s’est lancée l’Agence Savoie Mont Blanc. Grâce à leur plateforme GO Savoie Mont Blanc, les voyageurs peuvent créer l’itinéraire combiné le plus responsable. Toutes les options de transports se trouvent au même endroit. Pendant l’atelier, Clémence était déjà en train de tester la plateforme pour planifier son prochain séjour à la montagne (et d’après nous, elle n’était pas la seule) ! Autre exemple super intéressant du côté de nos voisins Suisses où Verbier Tourisme intègre la mobilité à part entière dans sa politique de promotion 👏.
Bref, on vous conseille vivement de visionner cet atelier animé par Gregory Guzzo (Antidots) avec les témoignages de Christelle Ferriere (Agence Savoie Mont Blanc) et Simon Wiget (Verbier Tourisme).
Marketing d’influence éthique et responsable, c’est possible ?
80% des 15-35 ans suivent des influenceurs au quotidien (rien que ça) ! Ils jouent donc un rôle important aux yeux de leurs communautés. Et depuis cette année, un texte de loi vient réguler et encadrer les métiers de l’influence. Cette loi n’est qu’un pré-requis de base, des règles que les influenceurs doivent respecter pour être dans la légalité. Mais est-ce que cela suffit ? Bien sûr que non, il faut aller plus loin que ça ! Coralie, l’une de nos social media manager, nous rappelle les deux grands piliers qui ont été développés dans cet atelier :
Penser un marketing d’influence plus responsable : dans l’idée notamment de faire appel à un influenceur non pas seulement pour son audience, mais aussi pour son expertise et sa capacité à faire passer des messages.
Promouvoir un tourisme raisonné grâce à l’influence : 1 Français sur 8 choisit ses vacances en fonction de son potentiel sur Instagram, ce qui n’arrange pas les problématiques de surfréquentation de certains territoires.
On vous partage juste ici cet atelier où Paul Roy & Marion Rebillard (We Like Travel) et Amélie Deloche (Paye ton influence) nous en disent plus sur l’influence responsable.
À l’année prochaine les #ET ! 👋